Dans le cadre de notre série documentaire exclusive mettant en lumière les personnes, les lieux et les mouvements qui façonnent l’Arabie saoudite aujourd’hui, @scenenowsaudi présente le rameur olympique Husein Alireza. Husein Alireza est le premier rameur saoudien à participer aux Jeux olympiques. Il est tombé amoureux de ce sport au cours de ses études supérieures à Cambridge, a décidé de s’attaquer aux plus grands jeux connus de l’humanité, s’est qualifié pour Tokyo 2020 après s’être qualifié contre toute attente et a hissé le drapeau de son pays lors de la cérémonie d’ouverture. Ce moment emblématique l’a catapulté au rang de célébrité qui est une première du genre en Arabie Saoudite. Il fait désormais partie d’une cohorte d’ambassadeurs par défaut représentant une nouvelle génération de Saoudiens – instruits à l’échelle mondiale mais farouchement patriotiques. Il est l’incarnation vivante de la nouveauté, faisant partie d’un super pack à qui on a donné les clés du Royaume, tirant parti de son statut sportif pour aider à fonder la Fédération saoudienne d’aviron, jetant les bases et l’infrastructure pour qu’une nouvelle génération de Saoudiens puisse prendre améliorer le sport et poursuivre leur propre coup parfait. C’est enivrant de faire partie de ce moment grisant de l’histoire. Et pourtant, Alireza reste à la fois ancré et reconnaissant, sans doute parce que son parcours est marqué par la maladie et le chagrin. Au moment même où il aurait dû savourer la gloire de tout cela, il se battait pour la survie de son corps et de son esprit. Les cicatrices qu’il porte lui confèrent une rare vulnérabilité qui pourrait bien s’avérer être la source de son succès au-delà du sport. Actuellement en lice pour l’élection à la commission des athlètes du Comité International Olympique, @scenenowsaudi présente Husein Alireza… comme jamais auparavant. 📹 @scenenowsaudi // @mo4network
